La gestion de projet dans le secteur de la construction est une activité à haute complexité, mobilisant une multitude d’intervenants, de contraintes techniques, réglementaires et financières. Même les projets les mieux préparés peuvent déraper s’ils ne sont pas pilotés avec rigueur, méthode et anticipation. Certaines erreurs reviennent fréquemment sur les chantiers, quel que soit le type d’ouvrage concerné (logement, tertiaire, industriel, équipements publics). Elles sont rarement le fruit d’un mauvais choix technique : elles tiennent souvent à des défauts d’organisation, de communication ou de coordination.
Voici les 5 erreurs les plus fréquentes observées en gestion de projet construction – et surtout, comment les prévenir efficacement.
L’erreur :
Sous-estimer la durée des phases d’études, de consultation ou d’exécution reste l’un des pièges les plus classiques. Un planning trop optimiste, ou mal calé entre les différents lots, entraîne rapidement des décalages en chaîne, des surcoûts, et une perte de confiance entre les parties.
Conséquences
Comment l’éviter
La planification doit être construite avec l’ensemble des acteurs dès la phase de conception. Elle doit intégrer des marges réalistes, des points d’arrêt pour validation, et tenir compte des aléas prévisibles (conditions climatiques, délais administratifs, approvisionnement). L’utilisation d’un outil de gestion de projet structuré (MS Project, Primavera, Asta Powerproject, etc.) est indispensable pour scénariser les séquences, identifier les tâches critiques et simuler les glissements éventuels.
L’erreur :
Dans un projet de construction, chaque acteur (maître d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, entreprises, bureaux de contrôle, OPC…) poursuit des objectifs différents, et souvent sous pression. Lorsque la circulation de l’information n’est pas fluide ou transparente, les décisions sont retardées, les erreurs se multiplient, et les tensions montent.
Conséquences
Comment l’éviter
Mettre en place une gouvernance claire, dès le démarrage, avec des instances de décision régulières (comités de projet, réunions hebdomadaires, comptes rendus normalisés). Un outil collaboratif partagé (type plateforme GED, Procore, Kairnial, Finalcad…) est essentiel pour centraliser les documents, suivre les décisions et assurer la transparence. Il est également fondamental de désigner un interlocuteur référent par entité, responsable de la bonne circulation de l’information.
L’erreur :
Un suivi budgétaire superficiel ou irrégulier entraîne des écarts majeurs entre le coût prévisionnel et le coût réel. Cela peut être dû à une mauvaise estimation initiale, à un manque de suivi des dépenses, ou à une sous-évaluation des aléas (modifications, intempéries, imprévus techniques).
Conséquences
Comment l’éviter
La première étape est de construire un budget réaliste, avec une ligne claire dédiée aux imprévus (aléas techniques, revalorisation des prix, modifications en cours de chantier). Ensuite, il faut un tableau de bord de suivi budgétaire mis à jour en temps réel, avec alertes en cas de dépassement de seuil. Des revues mensuelles de gestion, associant la MOA, l’économiste et l’entreprise générale, permettent d’anticiper les dérapages plutôt que de les subir. Le recours à un logiciel de gestion budgétaire (ex : Aïdi, Sage Batigest, TeamSystem Construction) facilite la visualisation des écarts et le pilotage correctif.
L’erreur :
Il est fréquent qu’un projet évolue en cours de route : nouvelles contraintes réglementaires, demandes spécifiques du client, adaptations techniques en phase chantier. Mais si ces modifications ne sont pas rigoureusement encadrées, documentées et validées, elles provoquent désordre, conflits et retards.
Conséquences
Comment l’éviter
Mettre en place un processus formalisé de gestion des modifications : toute demande de changement doit faire l’objet d’un ordre de service ou d’un avenant ; une analyse technique et financière est menée par la MOE avant validation ; chaque modification doit être tracée, chiffrée, planifiée et validée formellement avant mise en œuvre. Un outil de gestion des ordres de modification (change management) est fortement recommandé sur les projets complexes.
L’erreur :
Certains projets, surtout en fin de chantier, relâchent la rigueur dans le contrôle qualité. On accélère pour respecter les délais, au détriment des vérifications, de la levée des réserves ou de la traçabilité documentaire. Résultat : malfaçons, contentieux, et ré-interventions coûteuses après réception.
Conséquences
Comment l’éviter
Mettre en place un plan qualité chantier structuré dès la phase EXE :
La réception est un acte juridique majeur : elle doit être préparée avec autant de soin que la conception. Une assistance à maîtrise d’ouvrage spécialisée en fin de chantier peut s’avérer précieuse.Professionnaliser la gestion de projet, c’est avant tout construire une méthode reproductible et robuste, quel que soit le type de chantier. L’expérience montre qu’en corrigeant ces cinq erreurs clés, on gagne en productivité, en fiabilité… et en sérénité.
C’est avant tout construire une méthode reproductible et robuste, quel que soit le type de chantier. L’expérience montre qu’en corrigeant ces cinq erreurs clés, on gagne en productivité, en fiabilité… et en sérénité.
Pour garantir la réussite de votre projet de construction et éviter les erreurs fréquentes en gestion de projet, il est essentiel de faire appel à un professionnel expérimenté.Gex Bâtiment, votre entreprise générale de bâtimentmet à votre disposition son expertise pour vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet, de la planification à la réception. Nos équipes s'assurent de la bonne gestion des délais, des coûts et de la qualité, afin de garantir un résultat conforme à vos attentes.Contactez Gex Bâtiment dès maintenant pour bénéficier de notre expertise et sécuriser la réussite de vos projets de construction.